Timizart : Centre de santé démuni Le centre de santé Ousmaïl Kaci du chef-lieu de la commune de Timizart (30 000 habitants), accuse un manque chronique en personnel paramédical. La salle de soins de cette infrastructure ne dispose que de deux infirmiers qui assurent les soins généraux ainsi que les urgences médicales. Par conséquent, les gardes médicales et l'activité continuelle de la polyclinique, ne sont assurées que grâce à l'aide des infirmiers des 6 salles de soins périphériques de la circonscription. Quelquefois, ce sont ces mêmes paramédicaux qui y assurent 8 à 10 gardes par mois. Le centre de santé de Souk El Had, ayant ouvert ses portes en 1972 et affilié dernièrement à l'Etablissement public de santé de proximité (EPSP) de Ouaguenoun, garantit des consultations et urgences médicales, des soins généraux et aussi des consultations pour diabétiques. L'établissement dispose d'un seul cabinet médical, dépourvu de lave-mains et d'eau. Il comprend également deux autres cabinets médicaux de fortune, mais «ils n'ont ni surface nécessaire, ni confort d'un cabinet conforme aux normes requises», précise un professionnel de la santé. Aussi, à la polyclinique de Souk El Had, la sécurité fait défaut. Le personnel est exposé à tous les dangers. Les coupures d'électricité sont fréquentes. Ce qui pertube l'activité des médecins et cause le mécontentement des malades. L'équipement de l'infrastructure sanitaire d'un groupe électrogène, estime-t-on, est incontournable. Par ailleurs, le centre de santé du chef-lieu de la commune de Timizart ne compte qu'un seul accès aux différents services. La salle d'attente est exiguë. L'on remarque certains patients, attendant leur tour, exposés au soleil à l'extérieur de l'établissement. Le service Protection maternelle et infantile (PMI) ne dispose pas d'une salle d'attente. L'on voit des femmes et leurs petits enfants patientant dehors sous la chaleur caniculaire. Il est à signaler par ailleurs qu'il n y a qu'un seul manipulateur radio exerçant au service de radiologie. Bouzeguène : Gaspillage d'eau On assiste, depuis le début de l'été, autrement dit depuis la mise en service du nouveau réseau de distribution d'eau potable du chef-lieu, à des arrosages excessifs des routes de Bouzeguène-centre. En effet, alors que partout ailleurs l'eau est particulièrement rationnée allant de 1 jour sur 2 à 1 jour sur 4, les commerçants de Bouzeguène, notamment ceux situés sur l'avenue colonel Mohand Oulhadj, tranche du CW251, s'adonne, matin et soir, à des arrosages excessifs des trottoirs et de la route pour se prémunir de la poussière soulevée par les véhicules et le vent. Cela se passe de manière ostentatoire et provocatrice et sous le regard éberlué des passants qui ne comprennent pas d'où pouvait bien provenir cette eau excessive que d'autres achètent à 1500 DA la citerne. Des milliers de litres d'eau par jour seront ainsi gaspillées jusqu'à former des flaques d'eau qui rempliront les innombrables trous visibles sur l'avenue ; une quantité qui pourrait soulager une population d'au moins un village. Sous d'autres cieux, ce sont des décrets ministériels qui sont publiés dans la presse pour interdire les arrosages sous peine d'amendes. Maâtkas : Subventions insuffisantes La commune de Maâtkas (35 000 habitants) vient de bénéficier d'un quota de 55 aides à l'auto-construction. Il faut noter que cette année la demande est très forte de la part de la population, dépassant deux mille postulants. Ceci est dû essentiellement à la réussite de l'opération et à l'engouement qu'elle a suscité au sein des citoyens. Cependant, le quota alloué par les pouvoirs publics est revu à la baisse. Il est désormais difficile de se procurer une place au sein des futurs acquéreurs. Les chances d'être choisi par les membres de la commission chargée de prospecter sont très minimes. Cependant, la brigade chargée de la mission a sillonné les quatre coins de la commune pour recenser les bénéficiaires. Elle a procédé par élimination jusqu'à l'obtention du nombre requis. Le travail confié à la commission tire à sa fin. Il ne reste que l'affichage de la liste nominative. Selon une source crédible, la priorité serait accordée à ceux qui habitent encore dans des anciennes maisons notamment construites en terre. Il est utile de signaler que Souk El Tenine, la commune voisine, a bénéficié d'un quota de 45 aides. Les heureux bénéficiaires sont connus.