La couverture de l'ensemble des villages de la localité de Timizart, en matière d'infrastructures sanitaires, reste insuffisante. Aucune structure ne peut répondre aux besoins de santé de cette commune dont le nombre d'habitants est estimé à plus de 35 000 âmes. Les six unités de soins existantes n'assurent que les soins d'infirmerie de base comme les pansements et la vaccination des enfants. C'est la polyclinique du chef-lieu communal (Souk El Had) qui fait face à l'afflux quotidien de malades. Affiliée récemment à l'Etablissement public de santé de proximité (EPSP) de Ouaguenoun, cette infrastructure sanitaire garantit des soins généraux, des consultations et urgences médicales, des soins bucco-dentaires et des consultations pour diabétiques. En somme, cette structure de santé publique reçoit une moyenne de 90 patients par jour, selon le Dr Aoudia. Ce dernier n'a pas manqué de déclarer que le diabète est de plus en plus croissant à Timizart. Il précise que « quelque 500 personnes diabétiques ont été recensées au niveau local ». Par ailleurs, vu l'affluence que connaît quotidiennement la polyclinique de Souk El Had, certains malades préfèrent se diriger vers l'hôpital d'Azazga (sis à 30 km), ou vers les établissements sanitaires de la ville de Tizi Ouzou située à quelque 40 km. En outre, à Timizart, il y a un seul cabinet dentaire et deux médecins privés, mais plus de spécialistes. En tout cas, dans la perspective d'un découpage administratif qui fera de la commune de Timizart une daïra, la réalisation d'un centre hospitalier reste une revendication constante de la population locale.