Fini les vacances pour nos « footeux ». Le championnat national de première division reprendra, en effet, dans une semaine, le 6 août prochain plus exactement. Les pensionnaires de la DII devront rechausser leurs crampons une semaine plus tard. Cette reprise sera marquée par de nombreuses anomalies qui risquent d'empoisonner l'atmosphère. Première anomalie : une reprise en pleine période de canicule. Des présidents de club sont montés au créneau pour dénoncer cette entame « hâtive » de la compétition alors que plusieurs stades ne sont pas équipés d'éclairage pour pouvoir abriter des matches en nocturne et éviter ainsi à nos joueurs de se faire « brûler » sous un soleil de plomb. La LNF motive cette programmation par des « contraintes » du calendrier, car la FIFA avait instruit toutes des fédérations nationales pour « liquider » leurs championnats respectifs avant le 15 mai 2010, soit avant le coup de starter du Mondial sud-africain. Deuxième anomalie : la reprise du championnat de DII, si reprise il y a, s'effectuerait sur fond de crise entre la Fédération algérienne de football (FAF) et les présidents de club. La décision « peu réfléchie » de la Fédération de limiter à une seule équipe l'accession en DI et de supprimer la rétrogradation en palier inférieur n'a pas été du goût des pensionnaires de la deuxième division. Car, cela ouvrirait grandes les portes à toutes sortes de magouilles et de manœuvres malsaines. Décidés à faire aboutir leurs revendications pour l'annulation d'une telle mesure « irrationnelle », les présidents de club ont durci le ton en menaçant de boycotter le championnat. Un nouveau conclave est prévu aujourd'hui entre les présidents de club pour chercher les voies et moyens de mettre en œuvre le boycott. A moins que le président de la LNF, Mohamed Mecherara, ait une autre solution à proposer lors de sa réunion prévue demain avec les sociétaires de la deuxième division. Troisième anomalie : la colère des joueurs « trentenaires » interdits « abusivement » de compétition par la FAF. Ces joueurs ne comptent nullement se laisser faire et sont même déterminés à se faire réhabiliter, eux qui estiment que cette décision est « une véritable aberration et une vraie atteinte à la liberté du travail ». Un droit consacré pourtant dans la déclaration universelle des droits de l'homme. Qu'en pensent alors Raouraoua et Mecherara présidents respectifs de la FAF et de la LNF ? Réponse ce lundi lors de la conférence de presse commune qu'ils animeront à l'hôtel Hilton d'Alger.