Si du côté des responsables de ce secteur on s'efforce d'être présent sur le terrain pour réunir toutes les conditions requises pour la réussite de cette année scolaire, force est de constater que beaucoup reste à faire en matière de transport scolaire et de réhabilitation des établissements vétustes. Dans certaines régions déshéritées relevant des communes éloignées de la wilaya de Jijel, les élèves éprouvent les pires difficultés à rallier leurs bancs d'écoles. Certains parcourent des kilomètres à pieds, à Ouled Rabah, Ghebala ou à Setttara, pour ne citer que ces communes, au moment ou d'autres, plus «chanceux», s'entassent dans des camionnettes pour rejoindre leurs établissements. Le nombre de bus de la solidarité affectés pour le transport de ces enfants est insuffisant, juge-t-on, et ne couvre pas tous les besoins de la population scolarisée. Confrontés à longueur d'année à ces difficultés, les parents d'élèves ne cessent de revendiquer la prise en charge de ce volet pour assurer une bonne scolarité à leurs enfants. L'autre préoccupation des parents et des responsables du secteur concerne la réhabilitation des établissements scolaires tombés dans la vétusté. Les localités rurales éloignées des centres urbains sont les plus touchées par ce phénomène qui rend la scolarité des enfants difficiles, voire impossible dans certaines régions. Les budgets débloqués pour prendre en charge la réfection de ces écoles restent insuffisants, eu égard au nombre élevé des établissements nécessitant des travaux de rénovation. Il reste à souligner que la cantine scolaire est aussi un motif d'inquiétude pour les parents, confrontés souvent à des difficultés pour assurer des repas à leurs enfants.