Pour cause de travaux, ils ont été transférés à l'école primaire Amara Mohamed du centre-ville où ils partagent les bancs avec des écoliers. Une dizaine de classes dudit CEM font l'objet depuis le mois de juillet de travaux de réfection. Inauguré en 2003, certaines salles connaissent un problème d'infiltration des eaux pluviales dûe essentiellement à la mauvaise réalisation de la charpente. En outre, l'entrée principale du CEM, dont le préau présentait un risque réel d'effondrement à tout moment, est fermée depuis deux années. Cela a obligé les enseignants à partager l'entrée qui leur est réservée avec les élèves. Les services concernés, saisis par le directeur de l'établissement, interpellé, lui, par l'association des parents d'élèves, ont établi une fiche technique et l'expertise effectuée en 2009, supposait des travaux qui devaient suivre dès que tous les éléments nécessaires à l'évaluation des insuffisances seraient réunis. Or, les travaux de réfection des salles et le réaménagement de l'entrée principale n'ont débuté que vers la fin du mois de juillet. «Au départ, il s'agissait d'une opération de rénovation de la charpente», affirme un responsable de la commune. Et d'ajouter : «Au cours des travaux, nous avons été surpris par la situation d'endommagement de l'ensemble de la toiture, raison pour laquelle, le délai de réalisation a été prolongé». Les parents des élèves du CEM et de ceux de l'école primaire s'inquiètent de cette situation qui risque de porter préjudice au bon déroulement de la scolarité de leur progéniture.
