Les établissements scolaires du cycle primaire dans la daïra de Larbâa Nath Irathen nécessitent une réfection. Pas moins de 6 écoles primaires du chef-lieu communal, des villages d'Aït Frah, d'Ikhlidjen, d'Azouza et de Taourirt Amokrane, attendent des réparations pour leurs charpentes et toitures, sérieusement détériorées. A l'école de Azouza, trois classes et un balcon nécessitent une réparation immédiate. Ces classes sont non seulement sans portes ni fenêtres mais ont encore leurs toitures, sans tuiles, et un balcon qui menace écroulement. Ainsi, des infiltrations des eaux pluviales se déversent directement vers les autres classes situées en dessous dans ce même établissement. A l'école d'Aït Atelli, le déplacement de la ligne électrique de moyenne tension, située tout près de cette institution éducative est un réel danger pour les écoliers. Les parents d'élèves de l'école de Maloum Faredj du village de Taourirt Amokrane, demandent l'affectation de 2 enseignants, un agent de sécurité et des travaux de réfection pour l'établissement de leurs enfants. Pour faire aboutir leurs doléances, les parents n'ont pas envoyé leurs enfants à l'école les 16 et 17 septembre dernier. A ce sujet, le P/APC de Larbâa Nath Irathen considère légitimes les revendications des parents d'élèves. Il indique qu'il allait apporter des solutions à tous les problèmes posés. A signaler qu'un budget de 850 millions de centimes a été déjà alloué pour la réalisation de certains de ces travaux. Les parents d'élèves des communes de Larbâa Nath Irathen lancent un appel aux autorités compétentes en vue d'instruire rapidement les entreprises pour entamer les travaux. Les cantines scolaires des 31 écoles primaires de la daïra ont ouvert leurs portes le 10 septembre dernier, soit au 3e jour de la rentré scolaire 2013/2014. Le taux de couverture en repas dans les cantines scolaires pour cette daïra est de 87%. Le taux des 100% sera atteint lorsque les 4 écoles sur les 31 relevant de cette circonscription auront leurs propres cantines. Les 4 écoles qui ne disposent pas de cantines sont celles d'Icharidhen, d'Ighil Tazert, d'Aguemoun et de Azouza (filles). Leurs écoliers se restaurent en repas chauds auprès des cantines d'Ait Mimoun, de l'école Khouas et de celle des garçons d'Azouza. A noter, que le prix de la ration alimentaire par élève est de 40 DA cette année. Les parents d'élèves dénoncent tout de même la qualité des repas servis à la cantine. A ce sujet, le directeur de l'école de garçons de Azouza nous dira que «nous arrivons à faire bénéficier les élèves de petites parts de viande une fois par semaine. Pour ce qui est du poulet et du poisson, la subvention financière ne nous le permet pas. Aussi, la contribution des parents aisés et des bienfaiteurs est vivement souhaitée». S'agissant des maladies qui perturbent le bon déroulement de la scolarité des enfants, les associations de parents d'élèves interpellent l'UDS pour une prise en charge effective des écoliers. Au volet sportif, une enseignante a déploré le manque de moyens et d'espaces aménagés, notamment un stade en matico pour mener a bien les activités d'éducation physique et sportives.