Moustakbal riadhi karaté (MRK) de Chelghoum Laïd qui englobe de 170 à 200 athlètes répartis sur les catégories poussins, pupilles, benjamins, minimes, cadets, juniors, espoirs et seniors, est une association qui a manifestement le vent en poupe. Après les phases régionales et de wilaya, les karatékas du MRK ont carrément plané sur le championnat national en qualifiant 7 athlètes (poussins et minimes), 10 benjamins dont 2 filles, 6 minimes, 2 garçons et 2 filles en catégorie cadette, un garçon et une fille en junior et, en senior, deux qualifiés dont l'élégante Ilhem Aldjou, laquelle a décroché une méritoire 3e place aux Jeux méditerranéens de Pescara (Italie). Les faits d'armes de cette jeune association ne se limitent pas uniquement à ces résultats au demeurant flatteurs. Les compétitions nationales de ces dernières années (en kaka et en kumiti) en sont l'illustration parfaite et ont vu émerger des valeurs intrinsèques et décrocher la timbale. Particulièrement le minime Saïd Boudiaf détenteur d'une médaille d'or, la junior Rokia Messelem (médaillé d'argent), les benjamins Ali Allouche et Billal Smaili (médailles de bronze) et le cadet Mohamed-Chérif Mounès, également médaille de bronze et convoqué en équipe nationale. D'ailleurs, ce n'est pas un hasard si le MRK a été classé au titre de la précédente année sportive parmi les 10 meilleures associations sportives au plan national dont 9 associations de la région centre du pays. Pour Karim Fettouh, membre du staff dirigeant, « le moral aussi bien des dirigeants que celui des athlètes est loin d'être au beau fixe, pour preuve nous nous entraînons dans une salle de 12mx10, nous utilisons les tatamis (qui ne sont même pas réglementaires) de la salle OMS et nos athlètes prennent leur douche chez un privé ». Et de poursuivre : « Nous effectuons jusqu'à 15 déplacements pour disputer un championnat sachant qu'un seul déplacement génère des dépenses de l'ordre de 70 à 80 000 DA, alors que la subvention allouée avoisine au mieux les 800 000 DA. » En conclusion, notre interlocuteur souhaiterait « des aides financières en adéquation avec les résultats obtenus et l'envergure de l'association, auquel cas celle-ci risque l'implosion ».