Le 11ème congrès baptisé au nom de feu Mohamed Tewfik Abbès, s'est ouvert hier dans l'enceinte du complexe BTK-SNVI à Aïn-Bouchekif en présence du wali et du P/APW ainsi que de trois membres de la centrale syndicale dépêchés par Sidi Saïd. 187 congressistes, dont 47 membres du conseil exécutif de wilaya (membres de droit), assistaient à la rencontre placée sous le signe de l'unité après un passage à vide organisationnel qui aura duré longtemps non sans charrier des fractures au sein du mouvement syndical à Tiaret. M. Mohamed Abdelhadi, actuel patron et non moins élu FLN de l'APC de Tiaret pressenti pour succéder à lui-même, a tenu, hier en compagnie de certains de ses pairs, un point de presse pour « situer les enjeux et tracer les perspectives du syndicalisme, version Sidi Saïd à l'heure du pluralisme mais aussi des défis qui se posent aux Algériens d'une manière globale et aux travailleurs en particulier ». Rencontre primordiale Avec seulement 18.361 adhérents dont près de 9000 retraités, le syndicat UGTA a déjà perdu beaucoup de terrain et surtout de crédibilité de par les frasques de certains de ses responsables et les chamailleries de certains cercles. Avant la tenue du 11ème congrès, l'Union de wilaya a quand même pu, au-delà des contestations, renouveler la puissante fédération d'entreprise de l'éducation et désigner les membres de la commission des œuvres sociales du même secteur. Une commission qui a défrayé la chronique locale. Notre interlocuteur, qui cite la mise en place de 342 sections syndicales dont 172 à Tiaret à travers les cinq unions locales, fait savoir que la rencontre de mercredi reste primordiale car les cadres syndicaux en quête de légitimité voudraient au plus vite tourner une page tumultueuse des relations intra et extra muros.