Sur les 37 arbitres qui ont effectué hier, au SATO (complexe Mohamed Boudiaf), les tests physiques sélectifs, huit et non des moindres ont échoué, parmi lesquels l'on relève avec surprise l'échec de l'arbitre international Benaïssa. Ce dernier, rappelle-t-on, n'avait pas été désigné pour les derniers matches de la saison écoulée, la Fédération algérienne de football (FAF) l'ayant mis au frigo. Des autres referees, qui n'ont pas réussi dans les tests, l'on cite, notamment, Haddada, Benamara et Djerboua. Il est à noter aussi que les arbitres (une dizaine) suspendus, la saison passée au lendemain de l'élection de Mohamed Raouraoua, n'ont pas été autorisés à y prendre part. Cependant, l'absence de l'arbitre international Khelifi, qui a réalisé pourtant de belles prestations lors de la CAN (U17) organisée par l'Algérie, a suscité moult interrogations. Khelifi aurait été, apprend-on de sources crédibles, suspendu par la FAF sans raison valable. Rappelons que les tests physiques sont venus sanctionner le séminaire organisé depuis lundi dernier, à l'hôtel du 5 Juillet, au profit des arbitres de l'élite. Sous la direction du président de la commission fédérale d'arbitrage (CFA), Lacarne ainsi que Ould El-Hadj, Djezzar et Ouznadji, les arbitres ont reçu des orientations de la part de la fédération pour assurer un bon déroulement de la compétition. Les hommes en noir ont reçu des instructions fermes de faire respecter l'ordre sur le terrain, et d'interdire l'accès à la main courante toute personne non habilitée ou non titulaire d'une licence en cours de validité. Le président de la FAF s'est engagé, de son côté, devant les arbitres, à lutter contre toute forme de corruption qui ne cesse de gangrener ce corps vital pour le développement de la discipline.