Les bénéficiaires de logements type habitat rural à Herhara, relevant de la commune de Tagdempt, sont mécontents et disent n'envisager leur retour au douar que si le minimum de conditions de vie y est garanti par les pouvoirs publics. Les plaignants font savoir qu'il n'existe ni eau pour l'alimentation ni électricité dans ce douar fui il y a une dizaine d'années du fait du terrorisme. Les seuls téméraires qui ont osé braver ces dures conditions de vie continuent de subir les aléas du manque d'eau et de l'absence d'électricité. Pour l'acheminement de l'eau, c'est une véritable expédition à dos de mulet à laquelle les gens du douar sont astreints quotidiennement. Pour M. Ouadhah Belarbi, maire d'obédience RND, il y a certes des problèmes que l'APC s'emploie à régler au fur et à mesure de l'inscription des projets. Cet élu, dans une déclaration à la presse, fait savoir que « certains bénéficiaires se cachent derrière des alibis pour ne pas revenir au douar en dépit des assurances d'une aide soutenue et un développement progressif », non sans lancer un défi : « s'ils ne veulent pas de ces logements, qu'ils se désistent officiellement ». Comme déjà signalé, certaines habitations ont été transformées en bergeries, constat fait par le chef de l'exécutif en personne en tournée dans la région.