Les habitants du douar Hamel, relevant de la commune de Belhacel-Bouzegza, à 15 km à l'est de Relizane, expriment leur désaveu de la situation vécue à cause des conditions de vie lamentables qu'ils disent endurer depuis belle lurette, et rejettent le statut de nomades, dont ils se disent affublés à tort par les autorités locales. “Nous sommes affublés du statut de nomades par les autorités locales”, affirment nos interlocuteurs, qui s'indignent en ajoutant : “Et pourtant, nous vivons en ces lieux depuis des années et nous n'avons rien à voir avec les nomades.” De plus, ils déclarent rejeter ce statut, en précisant que le douar Hamel relève bien administrativement de la commune de Belhacel-Bouzegza. “Nous vivons le calvaire, depuis que nous habitons ces habitations précaires, que nous avons érigées avec de la glaise et du bois. Nous voulons avoir droit à un programme de logements ruraux décents, pour nous sortir de ce marasme qui n'a que trop duré”, ajoutent-ils. Non contents de cela, ils interpellent les pouvoirs publics pour les doter d'un programme d'électrification, d'AEP et de bitumage de la route d'accès qui relie leur douar au chef-lieu de commune. “Ainsi, disent-ils, nous pourrons nous rendre plus facilement au marché, au centre de santé et nos enfants pourront regagner leur école plus aisément.” De leur côté, les autorités locales ont affirmé qu'une enveloppe de 9 milliards de centimes a été dégagée pour des projets d'utilité publique, dont le douar Hamel fait partie. Nous demandons aux habitants de ce douar de patienter encore quelques mois et tous leurs problèmes seront réglés. Le temps que les travaux envisagés soient achevés, une ère nouvelle s'ouvrira à la population de ce douar, est-il promis.