Des structures sanitaires vidées de ses spécialistes Le secteur de la santé à Tiaret vit des situations ubuesques dont on ne semble pas, côté ministère, mesurer les conséquences. Le service ORL, nouvellement réalisé, flambant neuf avec un équipement adéquat, a vu son seul spécialiste muté, moins de quelques mois après son arrivée. En pédiatrie, deux des quatre spécialistes ont plié bagage à destination d'Alger. Le service néphrologie, longtemps sans spécialistes, a été tout aussi soustrait de sa spécialiste. A l'hôpital de Mahdia, 50 km à l'est du chef-lieu de wilaya, c'est le service gynécologie qui vient de faire les frais d'une étrange mutation de la spécialiste vers Kouba avec comme directive l'octroi de son salaire à partir de cette infrastructure. Une valse qui cache mal les desseins de certains cadres au ministère de la Santé. Tiaret, en dépit de structures existantes et le besoin crucial exprimé par sa population ne semble pas intéresser, selon bon nombre de Tiaretis, ces devins du département de Saïd Barkat. Même le service cardiologie de l'hôpital de Tiaret a vu son toubib muté à Oran. Opération de contrôle à travers les marchés d'Oran Une opération de contrôle des instruments de pesage et de mesurage a été entamée en début de semaine à travers les marchés des fruits et légumes d'Oran. « Cette opération a pour objectif d'offrir aux consommateurs une certaine garantie sur le plan du pesage durant le mois sacré du ramadhan », affirme un responsable de l'Office national de la métrologie légale. Les équipes en tournée à travers les marchés ont également pour mission de s'assurer de la garantie et de la loyauté des marchandises, pour épargner le consommateur du diktat des vendeurs. Il faut noter que les pesées des kilos de sel, de poids de conserve, de poids démunis de plomb, de tarage sont toujours présents dans nos marchés. Des instruments qui sont malheureusement source de tricherie et de tromperie, reconnaît-on. Les potaches face à une nouvelle charge A quelques encablures de la rentrée scolaire 2009/2010, alors que les établissements sont fermés, aucune instruction émanant des ministères de tutelle, n'a été élaborée pour faire face au « nouveau week-end semi-universel ». Les parents d'élèves sont dans l'expectative d'un nouveau dispatching du volume horaire hebdomadaire au niveau de tous les paliers d'enseignement. Des données nouvelles qui permettront aux chefs d'établissement de mettre sur pied des organisations pédagogiques fiables, bien réfléchies et surtout fonctionnelles le jour J, alors que la rentrée avance à grands pas. Il est vrai que cela sera un véritable casse-tête chinois, lorsqu'il s'agira de caser 35 heures dans la semaine répartie en 5 jours, soit 7 heures par jour. Un véritable marathon auquel l'élève algérien ne pourra certainement pas faire face. La maison de l'environnement de Tébessa bientôt livrée La maison de l'environnement de Tébessa, implantée sur le site de l'ancien parc d'attraction du chef lieu de wilaya, sera bientôt réceptionnée. Prise en charge par le programme sectoriel pour un coût de 100 millions de dinars, cet établissement sera doté des équipements nécessaires pour être opérationnel dans le domaine de la protection de l'environnement en milieu naturel et urbain. La maison de l'environnement disposera d'un laboratoire pour les analyses diverses et les mesures de pollution dans toute la wilaya, précise-t-on. Elle s'occupera également du contrôle des déchets ménagers dans la wilaya dont le volume avoisine actuellement 100.000 tonnes par an, la moitié de cette quantité concernant la commune de Tébessa.