Le ministre de la Santé, Amar Tou, était durant deux jours en visite dans la wilaya. Le ministre a vertement réprimandé le responsable du secteur sanitaire de Mahdia qui n'avait « rien entrepris pour permettre une utilisation optimale du matériel ». Dans cette infrastructure, mise en service en 1988, le premier responsable du secteur a été jusqu'à constater la non fonctionnalité par exemple des lampes scialytiques, de l'aspirateur si ce n'est le sol qui est dépourvu d'anti-statique. Tou a alors piqué une grosse colère. Il s'est néanmoins déclaré « satisfait qu'à Tiaret, beaucoup de projets sont en cours de réalisation, d'autres sont en cours bien qu'enregistrant des retards ». S'agissant du manque flagrant de spécialistes dans la wilaya, en plus de la mission chinoise qui est attendue pour ce 12 mars, Amar Tou s'est engagé à « doter le secteur, dès la mi mars, de spécialistes. Il s'agit notamment de la radiologie, de la réanimation et de la gynécologie. » Le secteur de la santé à Tiaret a bénéficié, dans le cadre du programme des Hauts Plateaux, de conséquents projets. Il s'agit de celui d'un hôpital de 120 lits, à Ksar Chellala (censé remplacer celui vétuste qui est réalisé en préfabriqué), d'un complexe mère-enfant, de dix centres de soins de base et surtout d'une clinique d'ortho- traumatologie, d'une clinique de néphrologie, d'un centre intermédiaire pour toxicomanes, d'une clinique ORL, une autre pour la chirurgie dentaire, d'un SAMU et, enfin, d'autres projets de réhabilitation. L'enveloppe allouée au secteur s'élève à plus de 451 milliards de dinars, ce qui équivaut à 40 fois le budget du secteur entre 2001 et 2005.