La quatrième soirée du Festival arabe de Djemila était aussi variée que la précédente. L'affluence et l'ambiance étaient particulières, un plateau de choix ayant caractérisé l'affiche du jour. Abdelkader El Khaldi ouvre la première partie de la soirée qui a commencé et pour la première fois depuis le début du festival à 21h 45.Ya Ma Ya Bouya et bien d'autres chansons du terroir ont été interprétées. De l'oranais on passe au sétifien avec cheb Khalil. Sa chanson bien connue Ami Lkahouadji a, un petit peu réveillé le public. Suivi de Lamia Narimen qui a pour son premier passage à Djemila, enchaîné avec Ya El Maknine Zine de Mohamed El Badji, Khssara Alik Kelmet Bahibek , Nebghik Bezaf et a terminé son passage avec une chanson marocaine. Elle cède ensuite la place à un autre genre, c'était au tour de Salim Chaoui et comme son nom l'indique, il interprète des chansons chaoui et sétifien. Aïn El Karma de Aïssa El Djarmouni, suivie d'un poème sur la Palestine qui a fait ovationner et pour longtemps tous les présents. Rassi Cheb et la célèbre Zaouali we Fhal a dégele l'assistance qui a fini par entrer dans l'ambiance. Les familles présentes se sont éclatées au rythme de ses chansons elles semblent mieux apprécier ce genre de musique. La deuxième partie a été kabyle avec le grand Lounis Aït Menguellet. Pendant plus d'une heure, les amoureux de ce genre de musique, ont eu l'occasion d'apprécier les titres de leur chanteur préféré, tirés de ses meilleurs répertoires. Thamorthiou Thizourer Fizourer , Thachou Azrigh, Thachou Achfigh , Atas Atas Mazal El Hal et Ichrek Itidj Youliweth ont été très appréciés par les fans qui en redemandaient. Ce n'est qu'à 1 heure du matin que Lounis avec sa guitare, clôture son passage et la fête du samedi soir.