Chapoi : Djemila, cette ville qui est située à 50 km de la capitale des Hauts plateaux, est depuis quatre ans et à chaque été bonifiée à la faveur du festival international éponyme. Contrée opulente servant de grenier à grain, Djemila qui fut construite en 98 par l'empereur romain Nerva qui avait pour nom Cuicul. C'est pendant le règne de l'empereur Caracalla que la Cité s'agrandit en se dotant même d'une basilique chrétienne. Comme s'ils étaient à " la recherche du temps perdu", les organisateurs - qui sont les mêmes depuis 2006, l'ONCI et le commissariat du festival-, ont choisi d'ouvrir le bal du festival avec un ballet libanais portant le nom de l'empereur romain, Caracalla. Grand habitué de nos scène pour avoir participé activement lors du festival international de la jeunesse et aussi à la seconde édition du rendez-vous de Djemila, Caracalla l'un des ballet arabes les plus connus sur la scène du monde revient cette fois ci pour donner à un public qui inscrit déjà cette fête dans ses sorties estivales, un avant goût de ce que va être cette rencontre qui s'étalera jusqu'au premier août. Après le théâtre romain de Timgad où vient de se clôturer le festival annuel de la chanson internationale, c'est autour de Djemila d'être ressuscitée le temps d'un été qui permettra aux population limitrophes de se déplacer jusque dans la Cité antique par une route complètement bitumé, et littéralement éclairé de lampadaires et de fanions. Ce n'est pas touts les jours qu'un festival qui regroupera certaines stars arabes de la chanson se tient dans cet endroit fermé tout au long de l'année, c'est donc une occasion inouïe pour les sétifiens d'aller à la rencontre chaque soir de l'une de leur vedette préférée. Car des vedettes il en y aura à gogo dans cette contrée fertile qui garde encore les traces d'une histoire et d'une opulence incontestées. Placée sous le haut patronage du Président de la République et sous l'égide de Mme la ministre de la Culture, cette grande rencontre artistique mettra à l'affiche plusieurs noms de la chanson arabe. C'est ainsi qu'après la cavalcade artistique de Caracalla dirigée par Abdelhalim Caracalla un Ekyrielle d'auteurs à l'image de la grande vedette libanaise Marouane Khouri, Rouayda Attia la Syrienne, Md Zyadi et Naziha Achmaoui, Farès Karamdu du Maroc, la Tunisienne Nabiha Kraoli et d'autres grandes stars, dont on attend les confirmations comme Georges Wassouf et Warda el Djazaïria... Plusieurs chanteurs algériens de renommée internationale se produiront également à l'issue de cette quatrième édition. C'est ainsi que le revenant Houari Dauphin qui avait fait un passage explosif lors de la première édition, sera là avec Zakia Mohamed, Nacerdine Horra, Naïma Dziria, cheb Khalas, cheb Anouar et autres interprètes de la chanson sétifienne. Un plateau de choix qui aura nécessité, une préparation minutieuse à tous les niveaux, humains et matériels, avec des dispositions strictes tendant, comme d'habitude, à préserver ce site romain. Pas moins de 2.000 chaises ont été déjà installées sur cette immense esplanade qui prend place au pied de l'arc de Caracalla, dans une ville qui s'est mise sur son trente et afin de rappeler le temps d'un festival, un certain faste qui l'avait caractérisé dans les temps anciens.