Premier organisme privé algérien de « placement » des travailleurs, Castel Job a été agréé par le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale en juillet dernier. Au début du mois en cours, il a ouvert ses portes à Birtouta aux demandeurs d'emploi pour les inscriptions et le dépôt de dossiers. Contacté en la circonstance, le directeur de la communication et de l'information dudit organisme, Amine Rabah, indique que Castel Job est créé pour « contribuer au placement des candidats à l'emploi » et active conformément à la loi du 25 décembre 2004 relative au placement des travailleurs et au contrôle de l'emploi. Tel que défini par l'article 5 de ce texte, le placement constitue « une activité visant à mettre en relation les demandeurs d'emploi et les employeurs afin qu'ils puissent conclure des contrats de travail conformément à la réglementation en vigueur ». D'ici fin septembre prochain, annonce le même responsable, l'organisme ouvrira deux « pôles », l'un à Mostaganem pour couvrir l'ouest du pays et l'autre à Bordj Bou Arréridj pour s'occuper de la région Est. Dans deux ans, ajoute-t-il, seront créées des antennes dans les 48 wilayas que compte le pays. « Les inscriptions sont ouvertes à tous les intéressés âgés de 18 ans et au-delà diplômés ou non, et cela à titre gratuit. Nous n'imposons pas de candidats aux entreprises. Notre souci est de constituer une banque de données et un centre de documentation sur l'emploi », précise notre interlocuteur. Chaque candidat est classé avec son profil. « Nous constatons qu'il existe des postes d'emploi à pourvoir. En effet, aujourd'hui, il y a 1,21million inscrits au niveau du Centre national du registre du commerce (CNRC). Nous ferons de notre mieux pour garantir l'égalité des chances aux intéressés quant à trouver de l'emploi. Nous souhaitons ainsi œuvrer à atténuer du moins le chancre de l'exclusion sociale qui ronge notre société », dira-t-il. Le même responsable relève que Castel Job travaille en étroite collaboration avec l'Agence nationale de l'emploi (l'ANEM), comme le recommande la loi du 25 décembre 2004 relative au placement des travailleurs et au contrôle de l'emploi. Aussi, poursuit-il, « nous sommes en contact avec plus de 1000 entreprises et concentrons 30% de nos efforts sur le secteur du bâtiment ».