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Amnistie générale
Le soutien conditionné de Djaballah
Publié dans El Watan le 12 - 02 - 2005

L'amnistie générale, dont le contenu reste inconnu, continue à gagner d'autres « alliés ».Le mouvement El Islah de Abdallah Djaballah soutient cette perspective même si elle porte le sceau du président Bouteflika, envers lequel le cheikh cultive une certaine rancune.
« Nous étions les premiers à plaider pour une amnistie générale dès l'avènement de la crise. Mais personne n'a voulu nous écouter. Cela ne nous a pourtant pas découragés et nous avons poursuivi notre combat dans ce sens. Aujourd'hui, nous ne pouvons que soutenir ce projet », a déclaré M. Djaballah jeudi dernier à la conférence nationale politique organisée par son parti à Zéralda (Alger). Le soutien de Djaballah est conditionné par la prise en charge, dans ce projet, de certains dossiers noirs, rangés dans les tiroirs depuis de longues années. Pour lui, l'amnistie n'aura aucune « valeur si elle ne prend pas en compte la question des disparus, si elle exclut les prisonniers d'opinion, si elle ne règle pas le dossier des travailleurs licenciés qui n'ont pas été réintégrés et si l'Etat ne juge pas les éléments de certains corps de sécurité impliqués dans la crise ». Qualifiant d'« agression contre les libertés » le maintien de l'état d'urgence, M. Djaballah trouve qu'il est judicieux d'insérer « sa levée » dans le projet d'amnistie. Dans son laïus d'ouverture, M. Djaballah a vertement critiqué la politique de nos gouvernants qui dorment, selon lui, sur un épais matelas de 43 milliards de dollars, alors que les Algériens « barbotent » dans la misère. « L'Algérie est riche, mais elle est pauvre par la politique suivie par ceux qui sont au sérail », a-t-il attesté, avant de battre en brèche la manière dont sont gérées les affaires du pays. C'est ainsi que M. Djaballah s'est étonné devant les augmentations appliquées sur les carburants et le gaz butane au moment où les prix du pétrole ont connu une hausse considérable. Il attestera que le Pouvoir en place « manque de légitimité » et sa gestion souffre d'« inégalités ». Selon lui, l'exploitation des richesses se fait dans le mauvais sens.
Conflit interne
Revenant sur le thème de la conférence - à laquelle ont pris part 800 cadres et élus du parti -, à savoir « L'expérience démocratique en Algérie, défis et perspectives », le président d'El Islah n'a pas lésiné sur les mots pour qualifier son parti de « grande puissance politique » en Algérie par ses 1654 élus. « Le pays a besoin de vous. Le peuple a besoin de vous, car vous formez un parti qui se distingue par sa ligne et son programme politique », a-t-il lâché à l'adresse de l'assistance, tout en la truffant d'éloges flatteurs : « Vous êtes des hommes honnêtes et fidèles (...), des hommes de confiance (...), des hommes courageux et intelligents qui n'ont peur de personne. » Ainsi, M. Djaballah cherche à prouver sa popularité au sein du parti, dont il est toujours président depuis sa création en 1999. Pour lui, la question du blocage de la tenue du congrès est presque réglée. « Nous avons dépassé ce sujet. Mais je vais en parler », a-t-il affirmé en assurant que le congrès aura lieu. Il verra une participation plus grande et plus large. « Nous allons demander la coupole du 5 Juillet et nous le tiendrons avec 3000 congressistes », a-t-il encore souligné. Et de renchérir : « Le pouvoir de décision vous revient. Vous êtes souverains. Si vous voulez, le congrès se tiendra maintenant, dans les prochains jours ou dans deux ans. C'est comme vous voulez. » Ainsi, M. Djaballah n'a pas raté l'occasion pour dénoncer ses détracteurs en vue de conforter sa position. « Nous sommes élus par le congrès de 1999. Vous, les élus dirigeants qui êtes présents dans la salle, vous êtes maîtres de vous-mêmes. Vous représentez les instances légitimes du parti et personne ne peut vous imposer quoi que ce soit. Ceux qui veulent travailler avec ces instances, notre main est tendue. Sinon, il n'y a pas de place aux manœuvres », a-t-il soutenu. Par ces propos, M. Djaballah vise le groupe des dissidents qui fomentent un « mouvement de redressement » du parti. Le président du parti, faut-il le préciser, a été sévèrement critiqué par ce qui était appelé, au début de la crise, le « groupe des sept ». Ce groupe s'est vu ensuite éjecté du parti, après avoir qualifié Djaballah de « chef autoritaire ». « Le groupe des sept » a recouru à la justice pour faire valoir ses droits. Et comme chef de file, le président du conseil consultatif, Mohamed Boulahia, qui a été démis de ses fonctions. Le congrès, qui devait se tenir à la fin décembre 2004, a été reporté jusqu'à ce que la justice tranche ce conflit. M. Djaballah s'est dit, jeudi, « très à l'aise » quant à l'issue de cette affaire. Selon l'avocat du parti, la direction a répondu à toutes les questions du juge et lui a remis un mémoire expliquant le fonctionnement interne de la formation. La direction en poste du parti a porté plainte, de son côté, contre le « groupe des sept », principalement M. Boulahia, pour « usage de fausse qualité ».


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