Coupures intempestives d'électricité… La saison estivale, qui tire à sa fin avec l'arrivée du mois de Ramadhan, aura été marquée cette année par de multiples et intempestives coupures d'électricité. Durant le mois de juillet, les Colliotes ont eu à vivre toute une journée sans électricité pour cause d'entretien de la cabine mobile, désuète, qui alimente la commune de Collo. Les commerçants en produits frais, qui ont subi de lourdes pertes, avaient espéré que cette opération d'entretien mettrait fin aux coupures fréquentes d'électricité, ayant particulièrement frappé la région. Mais, que non ! Les coupures instantanées et périodiques ont hélas continué à irriter les autochtones et les estivants. Durant la nuit de dimanche à lundi, il a suffi qu'un petit orage survienne pour que les coupures reprennent derechef. Alors, quant va-t-on doter cette ville d'un équipement adéquat ? … Et rareté de l'eau potable Un barrage plein à craquer et une importante nappe phréatique n'ont pas suffi à mettre fin au calvaire du manque d'eau qui frappe la ville de Collo et toute sa région, notamment durant la saison estivale. La vulnérabilité de l'adduction principale du barrage de Béni Zid et des réseaux secondaires et tertiaires provoque des pénuries d'eau variant, dans la durée, entre cinq et quinze jours, se renouvelant périodiquement. Seuls des particuliers qui, en dépit de la réalisation d'un barrage, ont continué à creuser des puits, sont les plus heureux en ces temps de disette. Ils participent même à alléger les souffrances des habitants en suppléant à la défaillance de l'Algérienne des eaux. Opération revêtement du centre-ville Une opération de bitumage du centre-ville de Collo sera entamée incessamment, après que toutes les démarches de l'affectation du projet seront achevées. Les travaux ont déjà commencé au niveau du premier lotissement d'auto-constructeurs de Collo, datant du début des années 1970 et qui est resté dans un piteux état en dépit du fait qu'ils abritent les villas les plus somptueuses. La route longeant le lotissement Hamid Chetti et celle de Rouibah Tahar, communément appelée Trafi, et dont les habitants se son distingués par de multiples contestations, entre autres la fameuse « opération bavette » (El Watan s'en est fait l'écho), sont également concernées par ces opération de bitumage. Cependant, les habitants ne trouvent pas d'explication concernant le centre-ville de Collo, avec cette couche de macadam dont il n'a pas besoin, sachant que plusieurs autres cités urbaines souffrent énormément de l'état dégradé des routes. Mais, cela, dit-on, relève d'un programme uniforme pour les grands centres urbains de la wilaya.
