Du point de vue variétal, on distingue une nette prédominance de Deglet Nour dans les zones du Sud-Est algérien (les Zibans, Oued Souf et Oued Righ) et une présence marquée du type Gharss dans la cuvette de Ouargla. Le reste des variétés comme Mech Degla, Degla Beïdha, Tafezouine, Timdjouhart, Tinicine, Tanteboucht se trouvent principalement dans le Sud-Ouest. Les principales palmeraies sont : les Zibans, Oued Righ, le Souf, la cuvette de Ouargla, Le M'zab-Guerrara, la cuvette d'El Goléa, Metlili-Mansourah, Tidikelt, le Touat et le Gourara. Pour lutter contre l'érosion de sa biodiversité en la matière, l'Algérie a adhéré, en 2003, à la Convention internationale de gestion participative des ressources génétiques du palmier dattier dans les oasis du Maghreb. L'Algérie est le 7e producteur mondial de dattes, elle exporte 15 000 tonnes chaque année à travers le monde, via la France. Aux frontières du Niger ou du Mali, par exemple, la datte sert encore de monnaie d'échange entre les populations qui la troque contre le bétail. Le troc va également bon train avec Libye, la Tunisie ou encore le Maroc. Dans le cadre du PNDA et du PNDRA, pilotés par l'Etat, les pouvoirs publics tentent d'augmenter la production agricole, et surtout de l'orienter vers la transformation pour encadrer le marché national ; le soutien public global est estimé à 34,4 milliards de dinars pour le programme de mise en valeur et 95 milliards de dinars pour le programme des activités économiques en zones rurales et oasiennes, entre 2004 et 2013. 950 variétés de dattes en Algérie L'inventaire variétal de la palmeraie algérienne, élaboré en 1998 par les équipes du Commissariat au développement agricole dans les régions sahariennes (CDARS), sis à Ouargla, a répertorié quelque 950 cultivars (variétés de dattes), qui constituent actuellement le patrimoine génétique phœnicicole national algérien.