Malgré les efforts déployés depuis l'année dernière par les autorités locales, les routes à Baraki demeurent au centre des préoccupations des citoyens. Qu'ils soient conducteurs de véhicules ou de simples piétons, chaque jour est un exercice plein de tracas pour emprunter tel ou tel chemin. « La route menant au quartier El Merdja a été bitumée, mais voilà qu'on met en place, depuis une quinzaine de jours, une série de dos d'âne », raconte un fonctionnaire qui a choisi cet axe pour regagner la cité 2004 Logements et éviter ainsi de passer par le boulevard principal de Baraki. Un boulevard dont le bitume a été rapiécé à plusieurs endroits à deux reprises : « La première fois, juste avant la dernière élection présidentielle et la seconde il y a une dizaine de jours », précise un commerçant du coin. Les deux chemins menant, à partir de ce boulevard, à la cité 2004 Logements sont dans un état lamentable, au point où cela conduit quotidiennement à des frictions entre conducteurs de véhicules. « Je fais courir à ma Picanto achetée en juin dernier le risque de me frotter aux autres véhicules ou de me retrouver malgré moi dans l'un des dizaines de nids de poule » avoue un habitant . Les piétons ne sont pas en reste puisqu'ils doivent subir, à la fois, les manœuvres des conducteurs de voitures et différents autres engins ainsi que les flaques d'eau. Il n'y a qu'à voir depuis deux jours, avec les averses de pluie, les abords des trottoirs et certains endroits, comme le chemin routier faisant face au siège de l'antenne de l'OPGI. Des travaux sont actuellement en cours pour aménager un axe routier allant d'El Merdja jusqu'à la sortie de Baraki qui mène vers Larbaâ et Sidi Moussa. « Mais les choses traînent encore avec tout le bruit des engins et la poussière qui sont notre lot quotidien depuis des mois », témoigne un riverain. A préciser, cependant, que l'axe routier allant du fameux rond-point de la ville de Baraki vers Sidi R'zine, via la localité d'El Ghouazi, a quand même été réaménagé pour le grand bien des usagers de la route. Reste qu'à partir du rond-point faisant face à l'Office national de l'assainissement (ONA) et plus précisément le long du cimetière de Sidi R'zine, les couvercles des regards d'égouts constituent un véritable écueil à la circulation routière.-