Pont du Faubourg, ce gué, un goulot d'étranglement pour la circulation. Ce passage obligatoire menant à la partie Ouest de la ville, forme un goulet d'étranglement qui gêne considérablement la circulation des véhicules et des piétons. Ce lieu, dénommé communément par l'ensemble des Souk-Ahrassiens «el-gantra», est constitué d'un pont sur lequel il y a une ligne de chemin de fer qui surplombe l'unique passage d'accès à 2 voies qui sépare pratiquement la ville en deux parties Est et Ouest. Ce passage limite d'une manière très sensible les capacités de transit aussi bien des véhicules que de piétons. Cette route obligatoire revêt un caractère stratégique car elle permet à au moins un tiers de la population d'accéder à son domicile et à son lieu de travail. Car il ne faut pas oublier que le secteur Ouest de la ville abrite plusieurs cités parmi les plus populaires telles que Lalaouia, la cité des 1700 Logements, le cité Belaouira et de nombreuses administrations publiques vitales tels la Cnas, le CNR, la Casnos, la Sonelgaz. Pour arriver à ces établissements, il faut emprunter el-gantra, dite du Faubourg, sans compter les routes très fréquentées menant aux autres localités: Sédrata, Tifech, Khémissa, etc. C'est dire que cette voie d'accès d'une importance vitale, est un passage presque obligatoire conçu depuis plus de trois décennies avec une étroitesse de vue telle qu'il ne permet d'assurer aucune fluidité ni des véhicules ni des piétons, bien au contraire, le transit se fait au compte-gouttes et la foule est tellement dense que les gens ne cessent de se piétiner et de se bousculer pour quitter rapidement ce lieu encombré. Cet endroit, offrant plus l'image d'un souk, ressemble aux premières pluies à une véritable rivière de boue. Ce bourbier rend le passage impossible y compris pour les véhicules qui sont contraints de faire des détours de plusieurs kilomètres pour arriver à destination. Cet ensemble de facteurs négatifs pour la vie des citoyens, demeure incompréhensif pour tous les Souk-Ahrassiens qui se demandent pourquoi les autorités concernées ne s'impliquent pas davantage pour trouver une solution urgente à ce problème des plus préoccupants. Un homme de métier consulté par nos soins confirme que les solutions ne manquent pas, entre autres la multiplication des lieux de passage, des passerelles métalliques pour les piétons, des voies d'évitement pour les véhicules, etc. Sur le plan technique, ceci est réalisable, reste la volonté des hommes, notamment les responsables qui doivent envisager au plus tôt la résolution de ce problème dont l'impact sur le plan social, économique ne saurait être ignoré plus longtemps.