En l'absence d'une zone d'activité, la commune de Chaâbet El Ameur est devenue une cité dortoir par excellence. À l'aube, des dizaines de bus tous types confondus, chargés à ras-bord prennent la direction d'Alger et du chef-lieu de la wilaya pour déposer des centaines d'hommes et de femmes qui y travaillent. Un fait qui se répète en fin de journée quand les travailleurs, épuisés, retournent au bercail après une journée de labeur et de sacrifices. Ainsi, en dépit des opportunités et des atouts qu'elle recèle, cette localité de 72 km2 de superficie et de plus de 32 000 âmes reste toujours sous-développée. Ses limites géographiques avec la wilaya de Tizi Ouzou à l'est et celle de Bouira à l'ouest sont autant d'atouts qui ne profite pas à la population et au décollage de cette région notamment sur le plan commercial. Et cela grâce à l'importance des deux axes routiers qui la traversent, à savoir la RN68 reliant les communes de l'ouest de Tizi Ouzou à la RN12 et le CW151, reliant Isser-Timezrit via le village de Azzouza. Ces atouts s'ajoutent, aux richesses dont dispose cette localité dans le domaine de l'agriculture avec ses vastes terres agricoles et les retenues collinaires qui y existent. Pour peu qu'elles soient exploitées de manière rationnelle. Et il faut souligner dans ce cadre que 90% de terres agricoles de cette localité sont cultivables. Mais l'agriculteur est relégué au second plan puisque la localité ne dispose même pas de marché de fruits et légumes digne de ce nom. Une situation qui s'est répercutée sur le taux de chômage dans la région et rendu les possibilités de recrutement des plus minimes tant que le projet de création d'une zone d'activité tarde à être inscrit.