Les élèves de certains établissements vont encore passer une année difficile à Chaâbet El Ameur. L'état des établissements scolaires, tous paliers confondus, laisse à désirer, y compris ceux du chef-lieu de la commune. L'école primaire du village Aït Ibrahim n'a pas de cour bitumée. Ses fenêtres, ses portes et ses murs sont dans un état désolant. L'absence de moyens de chauffage rend la scolarité difficile dans ce village des hauteurs de Chaâbet. On déplore aussi l'absence d'une clôture et d'une cantine scolaire. Le village Aït Saïd ne dispose pas à ce jours d'un CEM qui réponde aux normes. A Azzouza les élèves parcourent plus de 5 km pour rallier le CEM. Le premier responsable de la commune, M.L. Kezadri, nous dira au sujet des difficultés que rencontrent les écoliers : « Notre commune ne dispose que de 5 minibus ; on est dans l'incapacité de satisfaire tous les besoins des villages. » Pour rappel la commune est composée de 14 villages avec une population de plus de 34 000 h. Les moyens de transport sont donc « insuffisants pour une telle densité et une population toujours en croissance ». Une enveloppe de près de deux milliards de centimes a été octroyée pour la réfection des écoles primaires de Chaâbet El Ameur qui sont aunombres de 17, selon le P/APC. Mais « les travaux devront s'effectuer pendant les vacances, pour ne pas perturber le déroulement des cours ».