Deux projets visant la réalisation des salles et des galeries pour l'exposition des objets artisanaux à Naâma et Aïn Sefra entreront bientôt en vigueur, apprend-on du secteur de la Petite et Moyenne Entreprise et d'Artisanat (DPMEA). Une fois aménagée, la maison d'artisanat et de valorisation des métiers traditionnels donnera un souffle à ce secteur qui demeure marginalisé malgré les quelques initiatives prises pour faire sortir la population du marasme qu'elle vit depuis belle lurette. Selon les déclarations recueillies auprès des responsables concernés, un important budget a été consacré à cette opération qui permettra à la fois la réhabilitation et la promotion des activités artisanales et des métiers en voie de disparition. « La revalorisation de ce type de métier nous impose de respecter la politique du président de la République quant au renforcement du nombre de locaux commerciaux. Ainsi, nous avons prévu de réserver un quota de quarante-deux locaux pour encourager les métiers les plus connus dans les legs traditionnels de la région comme la tapisserie, le tissage, la poterie et l'orfèvrerie. Ces locaux seront également renforcés par l'aménagement de six ateliers pour la formation en artisanat », apprend-on. Les responsables de la maison d'artisanat, dont la mission principale est d'assurer la communication et l'accompagnement des artisans, s'emploie, en coordination avec les artisans de la région, à la réhabilitation de certaines activités rénovées par les amateurs qui se distinguent par les salons organisés, dont la maroquinerie, la vannerie de l'alfa, notamment le tissage et la broderie de selle. En outre, la maison de valorisation des métiers d'Aïn-Sefra prévoit d'ouvrir de nouvelles sections de formation en tissage, poterie et mégisserie.