Le contrat portant réalisation de la centrale électrique de Berrouaghia, dans la wilaya de Médéa, d'une puissance totale de 489 MW, a été signé hier entre Sharikat Kahraba Berrouaghia (SKB) et le groupement franco-allemand Siemens/Saipem. Le montant du projet s'élève à un peu plus de 13,6 milliards de dinars. La compagnie pétrolière nationale Sonatrach et la Société nationale d'électricité et du gaz (Sonelgaz) sont les deux actionnaires de SKB qui a été créée le 27 novembre 2004. La centrale devrait être réceptionnée 21 mois après le démarrage des travaux. Selon le PDG de Sonelgaz, Noureddine Boutarfa, ce projet « sera entièrement financé à partir de ressources locales tant sur fonds propres que par emprunts bancaires garantis par le projet ». En sus de la réalisation de la centrale électrique, le groupement, qui a obtenu le marché et qui comprend l'Allemand Siemens et le français Saipem, fournira certains équipements, a indiqué Patrick Hiriart, directeur de la filiale Algérie de Saipem. Un contrat d'exploitation et de maintenance pour une durée de 5 ans devrait être signé après réception définitive de la centrale. Par ailleurs, le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, a dévoilé en marge de la cérémonie les points qui seront examinés lors du deuxième congrès africain du pétrole qui se réunira mercredi et jeudi prochains. Ainsi, il a évoqué les problèmes inhérents au gaz, notamment le torchage de gaz. Les discussions autour de cette question devraient permettre de « développer des mécanismes pour qu'il n'y ait plus de gaspillage et pour que les citoyens de ces pays bénéficient de ce gaz ». L'autre sujet qui sera abordé lors de ce congrès africain concerne la pollution de la mer ou les risques de pollution en raison d'accidents de méthaniers ou tout autre moyen de transport des hydrocarbures. « Nous envisageons des solutions, dont la création d'une société qui sera chargée d'intervenir immédiatement après la survenue d'un accident, d'une manière efficace, pour nettoyer les plages », a déclaré à ce propos Chakib Khelil. Enfin, les participants à cette manifestation se pencheront sur les ressources humaines qui constituent, selon le ministre, le maillon faible des entreprises pétrolières africaines.