A Boghni, la poste est prise d'assaut quotidiennement par des centaines d'usagers qui viennent effectuer des retraits d'argent et d'autres opérations postales.En plus d'une longue attente devant les guichets, la souffrance des clients d'AP est accentuée encore par des coupures de courant électrique et de fréquentes déconnexions du réseau informatique. A Ouadhias, les clients sont fréquemment surpris en se faisant remettre une grosse partie des montants de leurs chèques en… pièces de 100 dinars. Une cliente qui a eu 40 000 DA en pièces de 100 dinars a eu du mal à les transporter jusque chez elle. «J'ai besoin de cette somme, je n'ai pas le choix», disait elle. Quant aux autres postes comme celles de Tizi Ntléta, Souk El Tenine, Maatkas et celles en exercice dans des villages, elles sont tout bonnement désertées du fait qu'elles ne sont pas approvisionnées en argent liquide. A Larbaâ Nath Iraten, les habitants des villages d'Azouza, d'Ait Frah, Taourirt, Ait Atelli et Ighil-Guefri, souffrent particulièrement de ce problème depuis plusieurs mois. Un villageois nous dira à ce sujet que «la poste du chef-lieu communal est débordée de monde, alors que les agences postales des villages censées désengorger cette situation n'en sont pas pourvues».