Les résidants de ce quartier soulèvent plusieurs problèmes jamais pris en charge. «La route est dégradée. L'école primaire est dans un état lamentable. Elle ne dispose même pas des commodités minimales. Les sanitaires sont inutilisables. Les tableaux et les estrades sont trop vétustes et la cour est transformée en une décharge de vieux mobilier», s'indigne un habitant qui affirme que la localité, de quelque 17 000 habitants, ne dispose pas d'un CEM. «Le centre de soins existant n'est pas en mesure d'assurer convenablement les services élémentaires pour protéger la santé publique», a ajouté notre source. Les habitants de Meridja, en attendant que les choses bougent, dénoncent le fait que les autorités locales ferment les yeux sur l'état d'abandon et du laisser-aller dont souffre leur quartier.