Résumé des épisodes précédents : les artificiers sont arrivés pour faire exploser le cube. Et l'explosion a bien eu lieu. Tous les occupants s'étaient réfugiés dans la gargote de Tchatchali pour suivre l'explosion de loin, comme on suit une guerre à la télé. Ils en sortent un à un, le nuage de poussière et de sable de l'explosion étant retombé au sol. Le cube... … Il est toujours là. Le cube n'a pas bougé d'un centimètre, et à première vue, n'a même pas une égratignure. Le chef des artificiers a inspecté le cube et confirmé qu'il n'a rien. Ce cube est l'œuvre du diable, a-t-il commenté lentement. Rezki le vieux pêcheur a lancé un petit rire poissonneux. C'est pas un cube normal, je vous l'avais dit. Jalil le jeune plagiste s'est énervé : C'est quoi un cube normal !? Personnellement, je n'ai jamais vu de cube. Normal ou pas normal. Qu'est-ce qu'on fait, chef ? a demandé l'un des artificiers à son supérieur. Là, ce n'est plus de notre ressort. Ajoutant, avec le ton d'un officier fatigué devant une énième attaque du GSPC : On plie bagage. Les hommes en noir du gouvernement ayant eux aussi décidé de partir, Jalil a vite compris que l'Etat se désengageait de l'affaire, comme un homme d'une femme trop encombrante. Il a interpellé les hommes en blanc et les hommes en noir : Et qu'est-ce que je vais faire avec ce cube sur ma plage ? C'est le Ramadhan, on verra tout ça après l'Aïd, lui a répondu l'un d'entre eux. Les estivants se sont retrouvés tout seuls, comme au commencement. Avec pour seul horizon, un cube. Bon, on peut bronzer tranquille maintenant, a dit Soad en caressant sa peau brillante. La mère Bentob a demandé à son mari : Et nous, on rentre ? Le père Bentob a regardé le cube, comme si celui-ci avait réponse à tout. On passe le Ramadhan ici, au moins jusqu'à la fin du mois. Le mois de Ramadhan ? Non, le mois d'août C'est encore le petit Ryan qui a annoncé la nouvelle fournée : Papa, y a des extraterrestres qui arrivent... … A suivre