Ils sont en colère, mais aussi inquiets sur leur sort en raison du mutisme de leurs responsables. Leurs revendications sont axées sur la majoration des salaires de 50 %, les indemnités avec effet rétroactif depuis janvier 2008, et la révision du statut. « Nous continuerons la grève jusqu'à ce que nos responsables prennent en considération nos revendications», disent certains d'entre eux, qui ajoutent: «Nous percevons un salaire minable avec lequel nous n'arrivons même pas à subvenir à nos besoins.»