Les travailleurs de l'entreprise de construction mécanique (ECMK), sous tutelle du ministère de la Défense, poursuivent leur mouvement de grève, et ce depuis plus de 15 jours. Ils sont en colère, mais aussi inquiets sur leur sort en raison du mutisme de leurs responsables. Leurs revendications sont axées sur la majoration des salaires de 50 %, les indemnités avec effet rétroactif depuis janvier 2008, et la révision du statut. « Nous continuerons la grève jusqu'à ce que nos responsables prennent en considération nos revendications», disent certains d'entre eux, qui ajoutent: «Nous percevons un salaire minable avec lequel nous n'arrivons même pas à subvenir à nos besoins.»