Les dotations budgétaires relatives aux 474 opérations inscrites dans la feuille de route de l'année en cours, s'élèvent à 26 milliards de dinars. Sur les 474 projets, 300 relèvent des programmes communaux de développement (PCD). Avec une part de 28,45 %, l'éducation nationale s'est taillé la part du lion de ce financement. La seconde position est revenue aux travaux publics qui ont obtenu 21,69% de l'enveloppe, dont 14,48 % ont été attribués à l'enseignement supérieur. L'environnement, le tourisme et la culture ont fermé la marche en se contentant de «miettes». Pour l'illustration, le tourisme n'a bénéficié que d'un montant de 15 millions de dinars pour l'étude hydrogéologique des stations thermales de Ouled Yelles et El Hamma. Pour l'étude et la réalisation de deux décharges publiques à Amoucha et Bouandes, une enveloppe de 5 millions de dinars a été consacrée à l'environnement qui demeure le parent pauvre du programme de développement des Hautes plaines sétifiennes. Ainsi, l'éducation aura à réaliser 35 nouvelles infrastructures au niveau de 20 communes sur les 60 que compte la wilaya. Pour atténuer les effets de la déperdition scolaire, 12 nouveaux groupements scolaires (écoles primaires) seront réalisés pour un coût de plus de 327 millions de dinars. Le palier du moyen sera renforcé par 12 CEM qui seront implantés à Sétif, El Eulma, Ouled Si Ahmed, Béni Mouhli, Aïn El Kebira, Salah Bey, Maoklane, Beni Fouda, Guellal, Beïda Bordj, Bir Hadada et Aïn Azel. L'enseignement secondaire qui se caractérise ces dernières années par l'approche de «Un lycée pour chaque commune», bénéficie de 11 nouveaux établissements. Deux lycées seront érigés dans le périmètre de Aïn El Kebira, alors que les communes d'Amoucha, Aïn Lahdjar, Ouled Si Ahmed, El Ouldja, Aïn Arnat, Guenzet, Béni Ouartilane, auront chacune un lycée. L'on note que l'ambitieux programme a en outre prévu 4 demi-pensions, 5 salles de sports et autant de terrains sportifs. Concernant le segment des travaux publics, un pactole de 1.1 milliard de dinars a été réservé à l'entretien des C W. Pour l'achèvement du dédoublement de la RN9 reliant Amoucha à la frontière de la wilaya de Béjaïa, sur une distance de 15 km, 2 milliards de dinars sont prévus. Ayant enregistré des retards, le projet de réhabilitation de la RN75 reliant Tala Ifacen à Aïn Roua et Bouandes, aux autres localités, ayant souffert de l'enclavement des années durant, figure en pole position dans la nouvelle feuille de route.