Ne voyant aucune solution se profiler à l'horizon, les bénéficiaires ont décidé de leur chef d'occuper lesdites unités. Cependant, pour cause que ces dernières sont dépourvues de plusieurs commodités dont l'électricité, le gaz et un accès aménagé aux blocs, les contestataires se limitent, pour le moment, à une occupation durant la journée. «C'est en désespoir de cause que nous avons décidé de nous servir nous-mêmes. Avant de recourir à cette action, nous avons épuisé toutes les autres possibilités. Toutes nos démarches effectuées tous azimuts pour l'achèvement et la réception du projet n'ont pas abouti» nous déclarent des acquéreurs. Pour leur part, les deux promoteurs, réalisateurs du projet, ont, par le biais d'une correspondance adressée aux bénéficiaires, dégagé toute responsabilité dans la situation de blocage. Selon cette correspondance, les délais de réalisation sont respectés et l'habitabilité de ces logements est constatée par les organismes chargés du suivi. Ils expliquent que si le chantier est à la traîne, c'est parce que la CNL et la CNEP ont bloqué des centaines de millions de centimes destinés aux VRD. Ils ajoutent que la remise des clés ne peut se faire que devant notaire sur présentation d'un certificat de conformité délivré par les services concernés.
