L'APC de M'Chedallah, à majorité RCD, semble bien vivre ses plus mauvais jours. Les différends qui opposent la majorité frondeuse (constituée de 6 élus, FFS, RND et FLN) et l'exécutif, ne cessent d'alimenter la polémique locale. En effet, après la montée au créneau de l'un des élus du RND, en l'occurrence Mustapha Saoudi, le mois dernier, accusant le maire d'avoir bloqué toute initiative de développement au niveau de la commune, cinq autres élus lui emboîtent le pas pour boycotter la délibération prévue pour la première semaine de ce mois, tout en refusant d'avaliser le budget supplémentaire soumis à l'approbation par l'exécutif municipal (lire notre édition du 9 août 2009). Les tractations ont ainsi duré plus d'une semaine avant que les élus contestataires, réitérant leur position de principe consistant en la nécessité de la consultation de tous les membres de l'assemblée par l'exécutif accusé d'avoir fait, jusque-là, cavalier seul. Le 18 du mois en cours, alors que les élus ont été, encore une fois, convoqués pour la même délibération, les élus de l'opposition, excepté l'un des élus du RND, M. Belaïd, rendent publique une déclaration où il est mentionné que « après longue réflexion, par maturité politique et de sagesse, et vu l'intérêt général des citoyens, en particulier les jeunes (…) décidons de participer à la délibération », tout en soulignant qu'ils demeurent « mécontents vis-à-vis du dysfonctionnement et de la gestion des affaires de l'APC ». Ainsi, on note que la délibération avait eu lieu en l'absence d'un élu du RCD. Ainsi et dans toute cette histoire, outre le RCD qui connaît une fronde à l'intérieur de ses structures, le RND n'est pas loin d'une telle situation dès lors que des différends sont apparus dernièrement entre les deux élus de cette formation politique. A l'heure qu'il est, rien n'augure d'un règlement définitif des dissensions qui minent cette assemblée. Ajouté à cela, les protestations des citoyens qui mettent en cause la gestion de l'APC. La dernière en date a eu lieu à la fin de la semaine dernière lorsque des citoyens du village d'Ath Yevrahim sont venus protester devant l'Hôtel de ville pour une histoire d'eau potable. Le même climat de fronde règne presque partout au niveau de cette commune, à l'instar de Oued El Bared et d'Ath Yekhlef.