La direction de l'administration générale de la wilaya de Tizi Ouzou vient de rejeter la composante de l'exécutif de l'APC de Tizi Ouzou. Approchés des élus disent que ce rejet est dû au fait que le quatrième vice-président de tendance FLN, avait en fait démissionné le jour même de la conception de la liste suivant ainsi les directives de sa formation politique. Rappelons que l'APC de Tizi Ouzou, ou plus précisément encore le président de l'APC s'était retrouvé devant un dilemme. En effet, et dans un premier temps, le maire issu de la majorité relative de tendance FFS, a essayé de monter un exécutif en association avec les élus du FLN mais les groupes du FFS et FLN n'étant que de onze face au groupe indépendants, RND et RCD constitué de douze élus, ne pouvait de fait siéger. Aussi, et pour éviter un éventuel blocage, le maire s'est rapproché du groupe des douze et réussit ainsi à monter un exécutif avec, comme présidents de commissions et vice-présidents, des élus soit du FFS soit du FLN. Ce qui n'eut pas l'air de plaire aux élus du FLN qui ont crié à la trahison et demandé alors à ses membres de se retirer de cet exécutif. C'est donc ce retrait d'un élu FLN, porté à la 4e vice-présidence alors qu'il a fait part de sa démission le jour même de sa désignation, qui fait que le Drag a rejeté cet exécutif. L'APC se devra ainsi de se réunir de nouveau et de trouver un remplaçant au démissionnaire afin que son exécutif soit opérationnel. Sur le terrain le président de l'APC, assisté de son actuel «exécutif» amoindri par l'absence du 4e vice-président, est sur le terrain et semble vouloir prendre à bras-le-corps les divers problèmes des citoyens. Selon des sources, une prochaine réunion de l'APC est prévue pour combler ce «vide» et les élus souhaitent que les choses rentrent dans l'ordre dans le seul but de travailler dans le sens des besoins des citoyens. Le maire affirme vouloir «travailler avec tous les élus sans distinction de coloration partisane, et ce, dans le seul intérêt de la commune». En attendant la commune de Tizi Ouzou essaie de faire face, comme elle le peut aux exigences d'une ville en mal de développement depuis des années. Plus que toute autre commune, la capitale du Djurdjura a besoin de la cohésion de ses élus afin de rattraper le temps perdu ! Et il y tant à faire!