Le P/APW, Hamid Ferhat, a rencontré au siège de l'APC de Chellata, dernièrement, les représentants des villages Ighil Oumced, Felden, Taourirt (Chellata) et laâzib-centre, en présence des P/APC de Chellata et d'Aouzellaguen dans l'optique de jouer la carte de l'apaisement, d'accompagner et de canaliser le mouvement de protestation enclenché par des villages contre la restitution de 1100 hectares au profit des héritiers de l'ex Bachagha Benalycherif. Le P/APW a exhorté les citoyens à ne pas se départir de la lutte pacifique et à faire preuve de lucidité et d'intelligence pour faire aboutir leur revendication, à savoir l'annulation de l'arrêté de restitution des terres situées sur l'axe ZAC Hellouane. «Nous avons été toujours contre l'indue restitution de ces terres aux héritiers d'un collaborateur de la France coloniale. Or nous sommes convaincus que même la réglementation a été foulée aux pieds pour cause que la restitution a été faite avec empressement. D'ailleurs, un dossier solide et bien ficelé, visant à l'annulation de l'arrêté précité, est en étude au niveau du Ministère de l'Intérieur» dira en substance Hamid Ferhat. Lors du débat qui s'en est suivi, les intervenants ont dénoncé le mur d'indifférence sur lequel ont jusque-là buté leurs doléances. D'aucuns sont revenus sur les 200 hectares des terres domaniales non concernées par la restitution et qui ont été cédées par les consorts Benalycherif à un investisseur local alors qu'Akbou subit le supplice de Tantale. Les P/APC de Chellata et d'Ighzer Amokrane ont, quant à eux, invité les villageois à bannir tous les archaïsmes tels les relents tribaux, l'esprit du clan étroit et le chauvinisme susceptibles de semer la discorde et la zizanie entre les populations locales. Les édiles communaux ont déploré l'affrontement avec armes blanches et cailloux qui a eu pour théâtre le village de Laâzib, entre les ouvriers de la Sarl Ibrahim et des habitants dudit village.