Neuf mois après le fameux épisode du retrait de confiance au maire, deux élus ont réintégré le clan de ce dernier, lequel règne toujours en maître sur l'instance communale en dépit de toutes les manœuvres engagées pour le destituer. La cohésion qui a caractérisé « le groupe des dix », signataire du retrait de confiance a, semble-t-il, fini par voler en éclats, ce qui ne fait que conforter le P/APC dans sa position d'homme fort de l'instance communale. Les élus qui ont signé la motion de retrait de confiance ont, rappelle-t-on, prêté serment pour ne jamais trahir la cause pour laquelle ils se sont unis, à savoir celle de mettre out le maire. Toutefois, les démarches qu'ils ont entreprises n'ont guère abouti, en dépit des arguments qu'ils ont mis sur la table dans l'âpre bataille qu'ils ont livrée au maire, ce qui a eu pour conséquence l'apparition de fissures au sein de leur groupe. Les deux élus qui ont trahi leur serment ont repris leur fonction à la tête de la délégation des annexes communales de Ouled Ali et de Ouled Arbi, dont ils étaient responsables avant de signer la fameuse pétition. Les deux clans opposés sont désormais à sept élus contre huit, ce qui signifie que l'APC est entrée dans une situation de blocage et non plus de retrait de confiance, selon les initiés au rouage des affaires communales. Certains s'attendent même à ce que d'autres membres franchissent le même pas pour aller soutenir le maire et renverser définitivement la balance en sa faveur.