La crise qui bloque l'APC depuis une année à la faveur du retrait de confiance au maire n'est pas près de prendre fin eu égard aux derniers rebondissements qu'a connue cette affaire. Les tentatives du P/APC de rassembler les élus pour trouver un terrain d'entente n'ont pas abouti, selon des sources contactées à ce sujet. Toutefois, le camp du maire a bénéficié du soutien de trois élus qui ont préféré tourner casaque et rallier l'autre camp après avoir prêté serment de rester fidèles au fameux groupe des dix qui ont signé, il y a une année, la motion de retrait de confiance. Ce revirement n'a pas changé la situation au sein de l'instance communale qui n'a pu délibérer depuis une année. Cette paralysie a d'ailleurs plongé l'APC dans une profonde crise, qui a poussé le wali à déléguer les pouvoirs du maire au chef de daïra par une décision prise au mois de février dernier. Depuis cette date, les différentes tentatives de rapprocher les points de vue du premier responsable de l'APC aux élus frondeurs n'ont fait qu'accentuer ce malaise entre deux clans qui n'ont guère pu s'entendre. L'exécutif communal est provisoirement géré par des élus qui sont restés fidèles au maire, tandis que le reste des membres a préféré rester à l'écart de la gestion des affaires communales, adoptant une attitude ferme à l'égard du P/APC depuis la signature du retrait de confiance. En invitant ces membres, qu'il a contactés il y a quelques jours, à revenir à de meilleurs sentiments « pour servir, leur a-t-il dit, l'intérêt du citoyen de cette ville », le P/APC n'a pas pu convaincre ses partenaires à l'assemblée communale. Ces derniers sont restés fidèles à leur serment en refusant tout compromis avec lui.