Le remue-ménage qu'a connu l'instance communale depuis déjà quelque temps a fini par aboutir à un retrait de confiance au maire. En effet, celui-ci a été pris de court par 10 membres de son assemblée, soit la majorité requise pour le destituer, qui ont appelé à sa démission à la faveur d'une pétition de retrait de confiance signée en présence d'un huissier de justice. Les membres signataires de cette motion, issus, faut-il le souligner, de différentes formations politiques siégeant à l'APC, ont énuméré plusieurs points ayant motivé leur décision de mettre un terme à « la situation de blocage et de mauvaise gestion » qui règne à l'assemblée communale. L'un des meneurs de cette action a reconnu avoir œuvré, ainsi que plusieurs autres membres, dans la stricte discrétion pour recueillir la signature des derniers récalcitrants, lesquels ont fini, a-t-il avoué, par rejoindre le groupe des frondeurs et pousser le maire à partir. Ce dernier, et en attendant la décision des instances concernées qui sont appelées à trancher, dans les jours à venir, sur cette affaire, semble ne pas s'en soucier, préférant ne pas faire cas de la chose, selon l'un de ses proches, qui a admis que ce retrait de confiance demeurait « nul et non avenu ». Toutefois, la détermination des élus frondeurs d'aller jusqu'au bout de leur action a plongé l'APC dans une situation de blocage depuis déjà une semaine. Rappelons que celle-ci a déjà connu, en moins d'une année, deux changements au sein de son exécutif et une démission du 1er vice-président chargé de l'administration et des finances.