La commune de Melbou a de nouveau enregistré un incendie, vendredi dernier, après celui qui s'est déclaré dernièrement à Tarikt, une localité située sur les hauteurs des Ait Bouycef. Cette fois-ci, c'est dans le hameau Tadarechet, huit kilomètres du chef-lieu communal, que le feu s'est déclaré aux environs de 17h, soit deux heures avant l'Iftar. L'incendie n'a certes pas trop duré mais a malheureusement provoqué d'importants dégâts à la forêt mais particulièrement aux vergers et autres plantations d'agriculteurs. Les villageois qui se sont déplacé sur les lieux dans le but d'éteindre le feu n'ont malheureusement pas pu faire grand chose. « Tous mes arbres fruitiers que j'avais plantés il y a des années de cela dont une vingtaine d'oliviers sont partis en fumée », se désole un habitant de Boulezazene. « La cause réelle de cet incendie est bien connue. Elle est d'origine humaine mais souvent on accuse le climat d'être à l'origine de cette catastrophe qui se déclare chaque année dans la même période. Pourquoi ces feux sont-ils devenus si fréquents dans notre région ? Qu'elle est la responsabilité de l'homme face à ces actes d'incivisme qui se répètent ? », s'interroge un autre habitant, inquiet sur le sort des espaces boisés.
