Le phénomène de la délinquance et de la toxicomanie prennent de plus en plus de l'ampleur dans la commune de Béni Amrane. Certes, le phénomène est nouveau dans la région mais en peu de temps, il a pris des proportions alarmantes. Pire encore, la drogue se vend, s'achète et se consomme en plein jour. Il est devenu normal, aujourd'hui, que des gamins assistent juste derrière un arbre aux transactions entre dealers et consommateurs. Le site des chalets de cette localité est devenu le fief des délinquants. Le départ de l'association d'aide et suivi des sinistrés une année et demie après le séisme de 21 mars 2003 a laissé réapparaître des blessures a priori jamais cicatrisées. Le travail entamé par les sociologues et les psychologues n'a pas été apparemment suivi par d'autres actions de la part notamment des responsables et des instances en charge de protéger la frange de jeunes de ce genre de fléaux. Cependant les adolescents sont quotidiennement confrontés au risque d'être rattrapés par cette nébuleuse aux conséquences désastreuses. Il est impératif d'arrêter ces dealers, s'insurgent les citoyens. Cela ce sera possible grâce aux forces de l'ordre étant donné que la gendarmerie de la ville de Béni Amrane vient d'être épaulée par une nouvelle sûreté urbaine. Le reste est le travail des associations spécialisées dans le domaine surtout celles qui sont censées accompagner les enfants au cours de leur adolescence ; une étape très importante dans la vie de tout un chacun.