Chlef : Les distributeurs de billets en panne A quoi servent les distributeurs automatiques des billets de banque ? C'est la question que se posent les Chélifiens à la vue de ces appareils continuellement hors d'usage. Seul un distributeur de la poste, sur les deux installés dernièrement, fonctionne normalement. Le reste, soit sept guichets automatiques, est souvent en panne pour non approvisionnement ou pour défaillances techniques. Pour toutes les réclamations, les banques concernées renvoient souvent les clients à SATIM, un organisme basé à Alger qui gère ce système. Celui-ci est, d'après elles, le seul responsable de la gestion de ces instruments qui font cruellement défaut au moment où l'on a le plus besoin d'eux, comme cela est le cas depuis le début du mois sacré. Cette situation a, comme il fallait s'y attendre, entraîné de longues files d'attente devant les guichets de la recette principale d'Algérie Poste. Aïn Temouchent : Des ouvriers agricoles sans salaire depuis 5 mois Alors qu'ils ne sont plus en grève, les ouvriers agricoles de l'ex-ferme pilote Saïm Kaddour demeurent depuis cinq mois sans salaire. Même le Ramadhan n'y a rien fait pour que la SAEX Ouest lâche du lest, la SAEX étant le propriétaire de cette ferme érigée en EURL. Ils paient pour avoir fait obstruction à l'installation d'un nouveau gérant dont ils jugent sévèrement sa gestion passée à la tête de leur ferme, s'appuyant en cela sur un rapport d'audit dressé en son temps par un commissaire aux comptes. Ils avaient également protesté contre la mise à l'écart du gérant qui était en poste et dont la gestion avait par contre été conclue par un quitus juste 15 jours auparavant. Depuis, les protestataires ont moissonné les 420 ha de céréales de la ferme et s'apprêtent à vendanger les 217 autres de vignobles, cela, sans être payés de retour par un quelconque geste de bonne volonté. Qu'est-ce qui explique l'inflexibilité de la SAEX et le silence assourdissant de l'ONCV dont elle est une filiale ? Selon les responsables de la section syndicale rencontrés au siège de l'UW-UGTA, la rigueur dont les ouvriers agricoles sont victimes est imposée par le SGP SGDA qui interférerait directement, ignorant jusque l'ONCV. Ils en tiennent pour preuve le fait que le 4 juillet tout soit revenu à l'ordre suite à une rencontre ayant regroupé à la ferme le président du conseil d'administration de la SAEX, le DG de la SAEX avec la section syndicale en présence de l'UW UGTA et le DSA. « Il y a eu même une photo de famille pour immortaliser le réconciliation. Mais 2 jours après, le revirement a été total. Nous avons appris que le DG avait subi des pressions de la part du SGP ». Les accusations qu'ils portent sont d'une gravité extrême, en particulier contre deux cadres de cette institution qui, selon eux, sont mus par des considérations sans rapport avec l'intérêt de la ferme, voire de la SAEX. Alors que chacun campe sur ses positions, le gestionnaire dont il n'a pas été voulu par les ouvriers agricoles, a déposé une plainte auprès de la justice contre la section syndicale pour grève illégale alors que le gestionnaire démis s'apprête à en faire de même contre son employeur pour, selon ses propos, avoir été arbitrairement démis de ses fonctions. Tindouf : Après la rentrée sociale, l'habitat La rentrée sociale a été à l'ordre du jour d'une série de conseils de l'exécutif de wilaya programmés, à Tindouf, durant la période du Ramadhan. Tenu mardi passé au niveau de l'ancien siège de wilaya, le premier conseil a été consacré à la préparation de la rentrée sociale qui s'approche à grands pas. L'éducation, la formation et l'action sociale ont été donc les secteurs les plus concernés par cette réunion de travail. Aujourd'hui, l'exécutif se penchera sur le secteur de l'habitat. Trois autres conseils se tiendront, comme les autres, chaque mardi jusqu'au 22 septembre, pour faire le point sur les secteurs de l'urbanisme puis de la forêt, l'hydraulique et l'agriculture et enfin sur celui des travaux publics (routes et l'aéroport). Naâma : Stricte règlementation pour les malades mentaux N'ayant pas perçu depuis des mois les allocations ayant trait à l'assistance et à la protection sociale des personnes touchées par une maladie mentale, les parents tutélaires sont dépités. Ces derniers ont été soumis à une nouvelle réglementation juridique. Celle-ci consiste à présenter la personne malade à un psychiatre assermenté afin de l'identifier comme handicapé mental. Et ce, en vue de l'obtention d'une attestation accordant la tutelle au parent impliqué dans l'accompagnement du malade et de bénéficier, par là même, des allocations accordées par l'Etat. Or, nous dit-on, « le psychiatre assermenté le plus proche se trouve à Mascara ». Manifestement soucieux, les parents concernés, dont la majorité souffre de la modestie des moyens et des ressources face à la dureté de la vie, considèrent que « le déplacement en compagnie d'un malade parfois adulte, atteint d'une déficience mentale de sévérité variable, trop souvent aggravée par des troubles du langage ou du comportement, est très coûteux et difficile ». Pour prendre en charge les fonctions tutélaires auprès du malade handicapé et lui rendre l'existence tolérable, ces derniers souhaitent un dénouement qui pourrait satisfaire leur espérance. Celui de rapprocher ce qui est possible de ce qui est souhaitable, en déplaçant, pour un jour ou deux, le psychiatre assermenté pour une visite à Naâma. M. Milagh, A. Y., D. Smaili, M. Kali