Plus de 30 entreprises de réalisation de la wilaya de M'sila, ayant effectué les travaux de réalisation du pôle universitaire, sont menacées de disparition du fait du non-paiement de leur situation des travaux effectués depuis plus de 10 mois et de la non-réception ni provisoire et encore moins définitive de la part de la DLEP et de l'université des ouvrages achevés et utilisés depuis fort longtemps par l'institution universitaire. Devant cette situation de démission généralisée, qui semble caractériser les structures déconcentrées en charge de la conduite du programme du président de la République, les entrepreneurs sont en plein désarroi, nous dira un chef d'entreprise, et se trouvent présentement en pleine phase de faillite. S'insurgeant contre cette situation, un chef d'entreprise lance un l'appel aux autorités de la wilaya pour relever un défi, celui de la réalisation du pôle universitaire. « Le défi a été relevé dans des délais raisonnables avec nos propres moyens, sans faire appel aux entreprises étrangères, pour que nous nous trouvons, après coup jetés comme des moins que rien, ni payés en contrepartie de notre contribution à l'effort de développement, cela est inacceptable », a-t-il souligné avec amertume. Saisissant au vol ce manque de considération, un entrepreneur dira : « On vit une situation de hogra sans précédent, par le fait que ce sont les entreprises de réalisation qui sont sanctionnées pour des erreurs techniques commises par les bureaux d'études, comme se fut le cas des fissurations apparues à un moment donné dans certaines structures pédagogiques. » Contacté par téléphone, le responsable de la direction du logement et des équipements publics, présentant une situation des plus normales et aucunement contraignante aussi bien pour le paiement des situations que la réception de structures pédagogiques, dira : « On n'a pas procédé à la réception des ouvrages achevés parce que les réserves n'ont pas été levées. Et que dans ces conditions, on ne peut, par voie de conséquence, réceptionner sans la levée préalable de ces mêmes réserves. Les situations des travaux, quant à elles, a-t-il expliqué, sont en cours de paiement au niveau du Trésor, et que le Ramadhan a quelque peu bousculé certaines habitudes. Pour ceux qui disent ne pas être payés depuis 10 mois, ce sont les entrepreneurs qui n'ont, vraisemblablement, pas de marchés, sinon pour les autres, leurs situations sont payées dans une période ne dépassant pas les 15 à 20 jours, et la plupart des entreprises ayant leurs situations au niveau du Trésor sont en cours de règlement. » Le désarroi a envahi fortement le camp des entrepreneurs qui, devant tant d'inertie caractérisant cette wilaya, ne savent plus à quel saint se vouer pour sortir de ce marasme.