Près d'un millier de personnes issues des différents villages de la commune de Taourirt-Ighil ont organisé, hier, sous une forte chaleur, un rassemblement durant toute la matinée et le début de l'après-midi, devant le siège de la daïra d'Adekar. Ils sont venus dénoncer le ralentissement des travaux de réhabilitation du chef-lieu de la commune. On pouvait notamment lire sur les banderoles accrochées devant le siège de la daïra : « Une école pour les enfants de Taourirt en septembre », mais aussi d'autres slogans rappelant le caractère pacifique des actions du mouvement et revendiquant l'accélération des travaux de développement du chef-lieu de la commune. Le porte-parole du mouvement représentant la majorité des villages de la commune, M. A. Amoura, met l'accent sur le retard dans la réalisation et le manque de suivi dans les différents travaux déjà engagés. Selon lui, les décisions prises lors des réunions avec le wali en vue de réhabiliter le chef-lieu de la commune souffre du manque de suivi par la daïra. M. Amoura précisera que « la polyclinique et la poste devaient ouvrir leurs portes en septembre comme prévu mais les travaux sont à l'arrêt. Les militaires ont quitté l'école mais aucun aménagement n'est enregistré permettant de telle sorte aux enfants d'y être scolarisés ». Et ne décolérant pas, il avertira de la résolution des villageois « de ne pas envoyer leurs enfants ailleurs, autrement dit dans les écoles situées à Adekar ou dans les autres villages ». « Nous avons décidé d'un commun accord d'organiser une rencontre représentants des villages-chef de daïra chaque mois mais le chef de daïra refuse de travailler avec les délégués », explique-t-il. Dans une prise de parole devant les protestataires, plusieurs représentants de villages ont tiré à boulets rouges sur l'exécutif communal.