Le réseau routier de la commune de Saharidj, à 60 km au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Bouira, se trouve dans un piteux état. Cela fait des années qu'aucune opération d'aménagement urbain n'a été engagée dans cette commune de montagne. Les ruelles de plusieurs quartiers sont devenues impraticables à cause notamment des travaux individuels de raccordement aux réseaux de l'eau potable ou du gaz. C'est le cas à Ighil Ouzequr, à Aâgache, Lemsara, Ath Oualbane et dans d'autres quartiers du chef-lieu. «C'est le calvaire après chaque averse, nos routes deviennent des mares d'eau. Nos doléances ne trouvent plus d'oreille attentive auprès de nos élus», dénoncent des habitants du chef-lieu. La même situation est vécue aussi dans les différentes localités de la commune, comme Ighzer Iwaquren et Illithen. «La route menant vers la nouvelle polyclinique de la commune, d'une cinquantaine de mètres de longueur, est impraticable même pour les véhicules sanitaires. Depuis son revêtement avec une couche de gravier lors d'une visite du wali, ce chemin a été endommagé suite aux intempéries. L'APC n'a jamais pensé à le réparer, pourtant, c'est en plein cœur du chef-lieu», dira Adel, résident de Saharidj. Contactés à ce propos à plusieurs reprises, aucun responsable à l'APC n'a voulu répondre à nos questions.