Ces citoyens se considèrent «marginalisés par les autorités» en matière de logement, sachant le boum que connait le chef-lieu de wilaya dans le domaine de réalisations de logements sociaux. Ils souffrent particulièrement de la promiscuité, puisque il existe des foyers qui cohabitent sous de mêmes toits. Les accès extérieurs et les allées dans cette cité, où des foyers ne sont même pas alimentés en électricité, sont totalement dégradés par les eaux usées qui y stagnent et où prolifèrent moustiques et rongeurs. «l'opération recasement qui avait eu lieu 1989, nous a laissés sur notre faim», nous dira un habitant de ce quartier, regrettant que toutes «les promesses qui nous ont été avancées alors ne sont finalement que des paroles en l'air pour calmer les esprits en ce moment et gagner du temps».