Décidément, les habitants de la cité des 320 logements sont contraints de vivre dans des conditions d'hygiène inacceptables. De par sa proximité avec Oued Ghazaouana et l'esplanade où se tient, trois fois par semaine, le souk hebdomadaire, la cité des 320 Logements continue à se prélasser dans une pollution multiforme. Les habitants de cette cité doivent également faire face à un autre problème de taille à savoir celui des eaux usées qui inondent les caves des blocs B5, A5 et C. Le constat est hallucinant : le niveau des eaux usées a atteint la sixième marche des escaliers d'accès aux caves, encore deux marches et elles débordent sur l'extérieur ! Outre les odeurs nauséabondes qui s'en dégagent, les moustiques et les rongeurs qui y vivent et qui causent de grands désagréments aux habitants, ces eaux stagnantes constituent un risque sanitaire avéré. Le constat devant la cité est tout aussi désolant. L'esplanade où se tient le souk hebdomadaire se transforme à la fin des transactions en une immense décharge sauvage, un véritable lieu de pitance où chiens et chats errants cohabitent en harmonie tant la nourriture est abondante. Dans le nid d'Oued Ghazaouana qui longe la cité, devenu au fil des années un réceptacle de toutes sortes de déchets domestiques, y pousse une roselière dense devenue véritable fief de reptiles en tout genre. À l'approche des grandes chaleurs, les habitants de la cité des 320 logements vont devoir cohabiter avec les insectes, les rats, les chiens et chats errants et autres reptiles.