Ils se plaignent du comportement des transporteurs qui imposent leur propre loi au détriment du bon fonctionnement du service. En fait, les usagers se plaignent des retards que les bus accusent au niveau de la station urbaine et du temps qu'ils passent aux différents arrêts en cours de route. «Il nous arrive souvent de passer plus de 30 minutes à la station Tafourah. Le chauffeur prend tout son temps et ne démarre qu'une fois le bus bondé», s'indigne un habitué de cette ligne. Selon lui, «le chauffeur démarre lorsque les clients commencent à rouspéter ou quand une altercation éclate avec un autre chauffeur de bus». Les responsables de la station Tafourah se sont toujours distingués par leur passivité devant le diktat des transporteurs. Pourtant, assurent plusieurs citoyens, sur les autres lignes de cette même station urbaine, les bus sont soumis à un horaire de stationnement fixe et sont obligés de quitter l'arrêt au bout de quelques minutes seulement. «Le pire, c'est que ces transporteurs assurant la ligne de Douéra, en traversant Bir Mourad Raïs, Birkhadem et Saoula, n'hésitent pas à mettre les nerfs des voyageurs à rude épreuve. Ils passent 5 à 10 minutes à chaque arrêt ; parfois, ils ne redémarrent qu'après de vives protestations de la part des clients», ajoute notre interlocuteur.