Le DSP aurait agressé physiquement l'infirmier et fait montre d'un comportement jugé amoral et irresponsable. Hier, entre 9h et 12h, le personnel hospitalier a massivement suivi le mot d'ordre d'une matinée de protestation lancée par la section syndicale de l'hôpital. Cet arrêt de travail fait suite à un incident survenu mercredi à 15h 45 entre le directeur de la santé et un infirmier. Ce dernier, qui n'aurait pas reconnu le DSP, l'aurait invité à attendre plutôt que de demeurer debout dans le couloir, ce que le directeur n'aurait pas admis. Selon le syndicat, le DSP aurait agressé physiquement l'infirmier et fait montre d'un comportement jugé amoral et irresponsable. Il estime qu'au-delà du collègue malmené, cet acte a touché à la dignité de tout le personnel de la santé. Il exprime sa solidarité avec l'infirmier actuellement suspendu de ses fonctions. Cette sanction qualifiée d'arbitraire est mise au compte de l'abus de pouvoir. Le syndicat en appelle aux autorités locales pour intervenir et rétablir dans ses fonctions le collègue suspendu. Du côté du DSP, c'est un tout autre son de cloche. Il affirme qu'alors qu'il était en inspection, il a été questionné par l'infirmier sur sa présence sur les lieux. Le DSP indique s'être présenté mais son interlocuteur ne l'aurait pas cru. Il soutient que c'est lui qui a été victime d'une agression.