La Sonelgaz procède ainsi pour récupérer son dû détenu par les citoyens de Aïn Messaoud, dont une partie n'a toujours pas honoré les factures de la consommation d'eau potable du forage fonctionnant à l'énergie électrique. Pour régler définitivement un tel problème, le transfert de la gestion de l'eau potable vers l'Algérienne des eaux (ADE) est le vœu des responsables de la commune, devant à chaque fois payer à la place de certains consommateurs qui oublient d'honorer leur facture. Cet «oubli» se répercute sur le siège de la municipalité devant rester dans le noir. Et ce, suite à la coupure du courant par la Sonelgaz, laquelle utilise ce procédé rien que pour recouvrer ses créances. «Expérimentée» l'année dernière où le siège de l'APC de Aïn Arnat est resté pendant plus de 21 jours sans électricité à cause d'une facture de 2,7 millions de dinars (ce montant a été, nous dit-on, débité d'office du compte Trésor de la municipalité) d'eau consommée par les citoyens de Aïn Messaoud, qui persistent et signent, une nouvelle fois. Pour le même motif le siège de la commune se retrouve, pour une autre ardoise de 260 000 DA, une nouvelle fois dans le noir. Notons par ailleurs que la localité de Aïn Messaoud, l'une des plus importantes bourgades de la commune, est dépourvue de bon nombre de commodités. Le problème de plus 270 collégiens de la bourgade obligés chaque matin à faire des kilomètres pour rejoindre les bancs du CEM de Bouhira situé à quelques encablures de leur domicile figure en pole position des tracasseries d'un hameau de plus de 4 000 habitants. Les parents d'élèves ainsi que les élus de la commune qui ont exposé cette difficulté aux autorités de la wilaya, attendent avec impatience l'inscription d'un collège au lieu précité. Comme un malheur n'arrive jamais seul, les travaux d'assainissement au réseau des eaux usées de la bourgade précitée ne sont toujours pas achevés. Pour la clôture d'une opération inscrite au titre du programme communal de développement (PCD) pour laquelle une première enveloppe de 28 millions de dinars a été injectée, l'on parle de 15 millions de dinars supplémentaires. «Même s'ils ont bénéficié d'une opération de retapage, les tronçons Aïn Messaoud-Mahdia et Bouhira-Aïn Messaoud font pitié; ces deux chemins sont impraticables dans de nombreux endroits. Très fréquentés ces chemins s'apparentant à des pistes ont besoin d'une sérieuse et efficiente réhabilitation en lieu et place de ces ruineuses et inutiles opérations de rafistolage», diront des citoyens de la localité devant passer l'hiver au chaud, car elle a été raccordée au réseau du gaz naturel, le jeudi 13 octobre dernier.