Il était particulièrement question lors de la première journée d'une formation médicale animée par le Pr Salah Mansour Abdallah, spécialiste en médecine interne au CHU de Tizi-Ouzou, autour de l'hypertension artérielle, du diabète, de son suivi clinique et de ses complications.Dr Benyahia, spécialiste en néphrologie, est programmé pour animer, pour sa part, une conférence sur la néphrologie diabétique.La maison de jeunes A/Rahmane Farès a abrité lors de la seconde journée plusieurs activités. Il s'agit notamment de l'organisation d'un atelier d'éducation sanitaire et des consultations médicales gratuites pour les adultes durant la matinée et pour les enfants diabétiques durant l'après-midi. «Nous ne sensibiliserons jamais assez les malades diabétiques sur le mal qui les ronge car tout laxisme dans leur prise en charge peut entraîner des complications préjudiciables pour leur santé», nous dira M'barek Abarour, président de l'association initiatrice de ce programme d'action.Durant cette séance d'information et de sensibilisation, des conseils simples et pratiques ont été prodigués aux malades à même de réduire le risque des complications du diabète, maldie devenue un sérieux problème de santé publique. 834 cas à Ighil Ali et à Tazmalt Le diabète évolue de manière effarante à Tazmalt. En effet, l'association Espoir des diabétiques regroupant les daïras de Tazmalt et Ighil Ali a recensé à fin octobre 2011, pas moins de 834 malades, tous sexes et âges confondus. Il y a tout juste une année, les chiffres faisaient état de 779 malades, soit une progression de près de 8% du nombre de malades. Ces mêmes chiffres font également ressortir une nette occurrence de la maladie chez la frange juvénile et une incidence de plus en plus marquée du diabète de type 2 (non insulinodépendant) chez l'adulte jeune. Selon un médecin privé établi à Tazmalt, ce recensement est loin d'être exhaustif, dans la mesure où beaucoup de diabétiques préfèrent souffrir en silence, alors que d'autres malades ignorent tout de leur pathologie. «Le diabète peut évoluer de manière totalement silencieuse durant plusieurs années et n'est découvert qu'à l'occasion d'une mesure fortuite du glucose sanguin», explique le praticien.